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Nous clôturons le trimestre avec optimisme

2022-04-08

Alors que la dernière ligne droite du premier trimestre 2022 approche, les marchés d’actions ont été résolument haussiers, se remettant largement de la volatilité générée par le conflit en Ukraine, les craintes de stagflation et le discours plus agressif des banques centrales. En ce qui concerne le marché de la dette, la hausse des rendements de la dette souveraine en quelques jours a été particulièrement remarquable. L’un des faits marquants a été le grand rapprochement entre les échéances à 2 et 10 ans de la courbe américaine.

1. Relance des actions dans la dernière ligne droite du trimestre

Malgré la hausse rapide des taux d’intérêt réels, l’appétence au risque a largement augmenté au cours des dernières séances. L’optimisme à l’égard des pourparlers de paix et le fait que le marché boursier avait dans une grande mesure tenu compte du ralentissement économique résultant du conflit en Ukraine ont entraîné une hausse de 18 % de l’Euro Stoxx 50 et de 10 % du S&P 500 depuis leur point bas de début mars.

En conséquence, depuis le début de l’année, le marché américain enregistre des pertes de 3,5 % et l’Europe de presque 7 %.

2. Le marché obligataire tient compte des banques centrales.

Les annonces de Powell concernant la poursuite du cycle de hausse des taux d’intérêt et le fait qu’il ait laissé la porte ouverte à une prochaine hausse de 0,50 % au lieu de 0,25 % ont poussé les rendements des obligations souveraines particulièrement vite ces derniers jours.

Les échéances à 2 et 10 ans de la courbe américaine sont presque au même niveau, à savoir à respectivement 2,32 % et 2,38 %, tandis que le rendement du Bund est déjà à 0,67 %, contrairement à il y a quelques semaines, lorsqu’il était négatif.

3. Évolution de la situation en Ukraine

Le conflit en Ukraine continue de faire la une des journaux et les acteurs économiques continuent d’attendre qu’un accord de paix soit conclu dans le cadre des pourparlers en cours en Turquie.

L’alignement entre l’Europe et les États-Unis s’est concrétisé lors d’un sommet de plusieurs jours dont l’un des accords les plus importants portait sur l’énergie. L’Europe augmentera ainsi considérablement ses importations de GNL américain afin de réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.

D’autre part, le G7 a rejeté à l’unanimité la demande de la Russie consistant à réaliser les paiements énergétiques en roubles, tandis que le Kremlin fait tout pour soutenir sa monnaie.

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